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Vidéo : Que deviendront Geneviève et son travail avec les apprenants après la réforme APE ?

Les APE, ce sont 60 000 emplois qui profitent à l’ensemble de la société.

Un exemple ? Geneviève, formatrice en alphabétisation chez Lire et Écrire. Un travail dans une dynamique d’éducation permanente, parfois méconnu mais pourtant essentiel.

Que deviendront Geneviève et son travail avec les apprenants après la réforme APE ?
Vidéo réalisée en collaboration avec l’antenne de Tubize de Lire et Écrire Brabant wallon.
Également visible sur Vimeo et sur Facebook.

Ce sont des emplois comme celui de Geneviève qui sont menacés par la réforme APE (Aides à la promotion de l’emploi) du ministre Jeholet. Mais il y a aussi ceux d’une centaine de ses collègues de Lire et Écrire et des milliers d’autres dans les crèches, maisons de repos, écoles, hôpitaux, centres sportifs et culturels, communes, CPAS et provinces, etc.

Appel à manifestation

Le combat pour l’emploi et des services de qualité passe par la manifestation du 18 mars 2019 à Namur.

À l’appel lancé en front commun des organisations syndicales Setca et CNE et de sa fédération d’employeurs la CESSOC (Confédération des employeurs des secteurs sportifs et socio­culturel, dont la Fesefa est membre), Lire et Écrire a décidé de mobiliser ses forces ce 18 mars. Ce jour-là, tous ensemble, responsables, travailleurs et apprenants réaffirmeront que si une réforme APE est nécessaire, celle qui est en cours fait peser une menace non seulement sur nos emplois mais aussi sur nos actions d’alphabétisation populaire, et au travers du mécanisme très opaque du transfert des moyens APE vers les politiques fonctionnelles, sur l’ancrage de nos missions en éducation permanente.

Cette réforme s’inscrit dans une réforme plus large de l’insertion socio­professionnelle en Wallonie, qui au travers de différents mécanismes (modification de l’arrêté CISP, guide dépenses éligibles, dossier unique…) réduira de manière importante l’autonomie d’action des associations tout en intensifiant les contrôles à leur encontre, exclura les publics les plus éloignés de l’emploi par la marchandisation des services

Ces différentes réformes, menées en parallèle, s’inscrivent dans une logique de déficit de concertation entre le cabinet du ministre de l’Emploi et de la Formation et les organisations représentatives des associations et des travailleurs, et d’opacité sur un certains nombre d’informations importantes.

Mobilisons-nous !