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Que nous dévoilent les archives du Journal de l’alpha ?

Recension bibliographique

Extrait du Journal de l’alpha no 188, mars-avril 2013, Devenir lecteur : quels livres pour l’alpha ?

Certains ont connu les tout débuts du Journal de l’alpha. D’autres l’ont découvert en cours de route. Beaucoup ont sans doute oublié les nombreux articles publiés dans la revue en lien avec le thème de ce numéro de mars 2012 : Devenir lecteur : quels livres pour l’alpha ? Il nous a donc paru intéressant de rassembler dans une recension bibliographique les articles déjà consacrés à cette question, ceux qui proposent réflexions et démarches pour ouvrir les apprenants à la culture écrite, et plus particulièrement au monde des livres, ou qui se font l’écho de publications d’apprenants ou de faibles lecteurs…

Par Sylvie-Anne Goffinet.

Les numéros en stock sont disponibles gratuitement à la rédaction : journal.alpha@lire-et-ecrire.be

Réflexions de fond

Catherine Stercq, La lecture n’est en crise que de croissance, no 50, décembre 1988, pp. 3-4

Article présentant les idées-forces des propos tenus par Jean Foucambert lors d’une conférence à Bruxelles en novembre 1988 où il expliquait pourquoi 70 % de la population fait partie du groupe des non-lecteurs, raisons avant tout liées au partage du pouvoir social.

Patrick Michel, Du récit de vie au roman collectif : naissance d’une nouvelle littérature, no 66, mai-juin 1991, pp. 5-7

Inspiré de la même conférence de Jean Foucambert qui disait que si un jour les 70 % des non-lecteurs deviennent lecteurs, ils liront d’autres écrits que ceux que lisent les 30 % de lecteurs actuels, ils liront également pour d’autres raisons qu’eux. Il reste donc aux illettrés à créer de nouvelles littératures…

Francesco Azzimonti, Écrire et citoyenneté, no 93, mars-avril 1996, pp. 14-18 (article repris de : Edris Abdel-Sayed (sous la dir. de), Écritures : parcours d’une parole collective, CLAP, 1994, pp. 89-98)

Faire écrire ceux et celles qui ne savent pas écrire, pourquoi ? Peut-être tout simplement pour qu’ils se mettent en route, pour jalonner un chemin, pour qu’ils aient les poches pleines de reconnaissance, et quelques cailloux/atouts de réussite. Aussi parce que l’écrit est un lieu de médiation entre soi et les autres et qu’il rend libre, comme l’écrit une personne illettrée citée par l’auteur : Je serai libre quand j’aurai écrit ma vie et [que] je montrerai le livre à mon mari…

Sélections de livres accessibles ou choisis par des faibles lecteurs

Catherine Stercq, Lire quoi ? rien ? ou tout ?, no 50, décembre 1988, pp. 5-6

À la suite de l’article La lecture n’est en crise que de croissance (voir plus haut), cet article fait le lien entre lecture et alphabétisation. Il développe la nécessité de donner l’occasion aux apprenants de se familiariser avec l’écrit dans ses formes les plus diverses et propose ensuite une série de pistes bibliographiques pour l’alpha, étant entendu que chacun choisira selon ses gouts.

Catherine Stercq, J’ai retrouvé mes lunettes : un choix de livres pour les nouveaux lecteurs, no 77, février 1993, pp. 22-23

Présentation d’une bibliographie de 700 titres réalisée dans le cadre du programme en alphabétisation de la bibliothèque municipale de Montréal, présentée non pas comme une collection accessible mais une collection pour tous.

Patrick Michel, Des livres appréciés par les apprenants, no 71, février-mars 1992, p. 9

Une liste de livres que des participants en alpha ont aimés, classés en trois catégories, de plus facile à plus difficile.

Brigitte Coppin, Clara Placenti, Édition d’un catalogue bibliographique à l’usage des formateurs, no 87, octobre-novembre 1994, p. 36

Présentation d’un catalogue-livres recensant des ouvrages accessibles aux jeunes et aux adultes faiblement lecteurs et réalisé à partir de l’expérience de la bibliothèque du centre de formation et d’insertion CREAFI de Lille.

Myriam Dekeyser, France Fontaine, Des bibliographies d’ouvrages pour lecteurs débutants, no 141, juin-juillet 2004, p. 27

Il ne s’agit pas ici d’une liste d’ouvrages pour lecteurs débutants mais d’ouvrages proposant une sélection d’ouvrages pour lecteurs débutants.

Myriam Dekeyser, France Fontaine, Trouver des livres… à partir du net, no 141, juin-juillet 2004, p. 31

Voir en particulier : Le coin pour tous du site de la bibliothèque de Montréal, qui propose une large bibliographie de livres accessibles aux nouveaux lecteurs.

Des livres coups de cœur – Printemps de l’alpha, La Louvière, 31 mai 2007, no 160, octobre 2007, pp. 8-43

Un dossier qui donne la liste des 43 livres coups de cœur d’apprenants présentés au Printemps de l’alpha de 2007 [1]. Douze de ces livres font ensuite l’objet d’un écho d’atelier où des apprenants présentaient à d’autres apprenants, venus des quatre coins de la Communauté française, leur livre coup de cœur : ils leur ont présenté le livre, raconté comment ils l’ont choisi, comment ils l’ont travaillé, pourquoi ils l’ont aimé, montré les réalisations qu’ils ont produites (panneaux, écrits…). Certains témoignages d’apprenants sont accompagnés d’un témoignage de leur formateur expliquant la démarche qu’il a utilisée pour préparer cette participation au Printemps de l’alpha.

Collections de livres écrits spécifiquement pour des personnes en difficulté de lecture

En 1999, dans le cadre de l’Année internationale de l’alphabétisation, Lire et Écrire a initié un concours de textes en français facile en lançant une invitation « à tous ceux dont le métier est d’écrire et à tous ceux qui ont toujours (ou soudain) eu envie de se frotter à l’acte d’écrire ». Le projet prévoyait « de sélectionner et de primer des ouvrages, de les faire éditer et diffuser largement ». Le premier prix a été attribué à La Lettre, une nouvelle de Marie Denis. Bien qu’il n’ait pas connu le même aboutissement (publication d’une série d’ouvrages), ce projet ne peut que nous faire penser à celui de La Traversée. Plusieurs articles du Journal de l’alpha ont fait écho de son évolution :

La collection Lecture simple et facile éditée par La Littérature de l’Oreille (Québec) a été conçue pour « stimuler le gout et l’intérêt pour la lecture ». L’article qui suit présente brièvement la collection et un des ouvrages publiés :

Afin de proposer des écrits adaptés à des adultes en formation d’alphabétisation, l’association Espace Espoir de Paris a, quant à elle, publié une collection de recueils de courts récits originaires des quatre coins du monde. Les articles suivants présentent la collection et les recueils publiés :

Publications écrites par des publics en difficulté avec l’écrit

Articles présentant des démarches ayant abouti à une publication

« Le Paris-Dakar d’une maladie » : systématiser des expériences de vie à travers la fiction, no 66, mai-juin 1991, pp. 2-3

D’une part, le récit de l’expérience d’un groupe du Collectif Alpha qui, à partir d’histoires individuelles de déboires avec la mutuelle, a créé une histoire collective ; d’autre part, des pistes d’exploitation pédagogique.

Marie-Christine Leroy, Récits de vie à thèmes : « Écrits et cris », no 66, mai-juin 1991, p. 4

Une collaboration entre la FUNOC de Charleroi et la cellule ATD Quart Monde de Fontaine-l’Évêque ayant donné lieu à la publication de trois recueils de textes, l’un sur l’école, l’autre sur le travail et le troisième sur l’enfant. Une démarche basée sur l’expression (orale ou écrite), le partage et la réflexion, avec ensuite un retravail au niveau de l’écriture.

Joëlle Dugailly, Marie Denis, D’une amie à l’autre à propos de « La fin d’un été », no 79, mai-juin 1993, pp. 4-5

Joëlle Dugailly, animatrice au Collectif d’Alphabétisation et Marie Denis, auteure de La lettre, s’échangent leur vécu à propos de La fin d’un été (éd. Lire et Écrire Bruxelles), recueil de nouvelles de participants du Collectif écrites à partir de la nouvelle de Marie Denis, primée au concours d’écriture lancé en 1990 à l’occasion de l’Année internationale de l’alphabétisation (voir plus haut).

Fatma Bentmime (interview de), « Le livre de Fatma », no 79, mai-juin 1993, pp. 10-11

Dans cette interview, Fatma raconte le processus de rédaction de son livre, l’histoire de sa vie, écrite avec son formateur, Patrick Michel, l’édition chez EPO, les réactions de son entourage et la présentation du livre à la Foire du livre.

Marianne Rasson (entretien avec), Recettes de cuisine en ateliers d’écriture, no 79, mai-juin 1993, pp. 14-15

On mange d’abord avec les yeux est d’abord un livre de recettes écrites dans un style narratif par des jeunes filles d’origine marocaine et palestinienne en formation au Cactus, à partir d’ateliers d’écriture animés par Karyne Wattiaux. Mais c’est beaucoup plus qu’un livre de cuisine car il offre aussi au lecteur tout ce qui fait l’excellence d’une recette : l’évocation du pays, les souvenirs, les saveurs, les odeurs… Un ouvrage beau et pratique où textes et illustrations ont été travaillés avec beaucoup de soin. Édité par Lire et Écrire Bruxelles.

Écrits, no 80, aout-septembre 1993, 28 p.
Écrits, no 86, septembre 1994, 28 p.

Ces deux numéros du Journal de l’alpha reprennent chacun une sélection de textes récoltés suite à un appel lancé par la rédaction du périodique à toutes les associations d’alpha de la Communauté française.

Concours d’écritures, no 94, avril 1996, 80 p.

En 1995, Lire et Écrire a organisé un concours d’écritures, à l’instar de ce que faisait le CLAP en France depuis 5 ans déjà. La remise des prix a eu lieu le 8 septembre 1995 à l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation et les 30 textes primés ont été rassemblés dans ce numéro du Journal de l’alpha publié, pour l’occasion, sous forme de livre.

Jérémy Blampain, Paroles de stagiaires, no 100, septembre 1997, pp. 37-40

Des stagiaires de la FUNOC ont entrepris de raconter, décrire leur histoire : l’échec scolaire, le chômage, la spirale de l’exclusion, puis le moment de la formation. Témoignages qu’ils ont portés à un forum du Fonds social européen rassemblant, en juin 1996 à Herbeumont, 300 demandeurs d’emploi et stagiaires en formation. La brochure présente une synthèse issue des témoignages de chacun. Cette synthèse est rédigée à la première personne du pluriel et est appuyée par des extraits de récits individuels.

Jean Przyklek, Partir pour se perdre dans la ville, no 123, juin-juillet 2001, pp. 5-8

La publication La petite fabrique de photographie : Regards et paroles d’apprenants (éditions Nicéphore) est née d’un voyage à Rome (et plus tard à Budapest) d’un groupe d’apprenants du Collectif Alpha dans le cadre d’un stage d’échanges photographiques ayant comme principe que chacun découvre la ville de l’autre. La publication a pris la forme d’un album de voyage : mots et images s’y mêlent pour communiquer le regard porté sur la ville, ses lieux et ses habitants, le ressenti, l’altérité, la ressemblance…

Jean-Claude Dewinte, « Le rêve de Marceline », no 135, juin-juillet 2003, pp. 14-15

Marceline a appris à lire et à écrire à l’âge de 33 ans. Elle a accepté de témoigner, en se confiant à un travailleur de Lire et Écrire Luxembourg, pour tous ceux qui n’ont pas compris la souffrance qu’il peut y avoir à ne pas se sentir faire partie du monde, simplement parce qu’on ne sait ni lire ni écrire, pour tous ceux aussi qui hésitent à aller frapper à la porte d’un centre d’alphabétisation et à qui elle dit : C’est possible ! Son récit a été retranscrit et retravaillé avec son accord, puis illustré et édité chez Weyrich.

Isabelle Van de Maele, « Ferme les yeux… Imagine », no 135, juin-juillet 2003, p. 21

Des femmes subissant l’humiliation de la pauvreté prennent la parole au sein d’un atelier d’expression et de créativité du mouvement LST à Namur. Elles y expriment, à travers leurs productions, les espoirs et les souffrances qu’elles portent. Pour réaliser Ferme les yeux… Imagine…, elles ont d’abord travaillé le collage et la peinture, pour ensuite créer un conte inspiré d’un ou de plusieurs des tableaux réalisés.

Ana Isabel Rodriguez, « La fille aux mille rêves », no 144, décembre 2004-janvier 2005, pp. 6-8

Six histoires en forme de contes fantastiques, six contes qui parlent de voyages, entrepris par des femmes en quête d’émancipation, de liberté, de solidarité, d’amour. Elles ont quitté leur village, elles sont parties vers l’inconnu. Malgré tous les obstacles, elles sont arrivées dans un pays lointain où elles vivent entre tradition et modernité, entre passé et futur à construire. L’article raconte les deux années de travail mené avec un groupe de femmes de la Maison Mosaïque de Laeken (Vie Féminine) qui ont abouti à cette publication (édité par La Rose des Vents). Le livre a reçu le premier prix 2004 du livre Jeunesse et Éducation permanente de la Communauté française.

Omer Arrijs, « Léger », no 144, décembre 2004-janvier 2005, pp. 9-11

Livre collectif issu d’un atelier de parlécriture au CPAS de Braine-le-Comte. Le maitre-mot de cette démarche est création, création sur toute la ligne, du début à la fin, à travers toutes les étapes : l’expression, la rédaction, le graphisme, la fabrication du papier, la conception du livre (l’enchainement et l’ordre des pages), la typographie, l’impression, la reliure, et finalement la vente et une exposition.

Jean Constant, « Faites des mots », no 144, décembre 2004-janvier 2005, pp. 12-13

Né d’un projet commun de Lire et Écrire Verviers et des centres culturels de Dison et Welkenraedt, l’ouvrage est né de la distribution de carnets d’écriture sur le thème le plaisir de l’imaginaire (accompagnés de consignes d’écriture) dans toutes les habitations des deux entités, ainsi qu’aux apprenants des groupes d’alphabétisation du réseau verviétois. Les textes publiés ont été sélectionnés parmi les 4 000 textes récoltés.

Anne Tomson, « De l’ombre à la lumière », no 144, décembre 2004-janvier 2005, pp. 14-17

Réalisation, description et évaluation d’un projet par un groupe d’apprenants et leur formatrice désirant témoigner de leurs difficultés face à la lecture-écriture. Ce livre rassemble les textes des participants (manuscrits ou dactylographiés) et les photos choisies par le groupe. Il se compose de trois parties. Une première partie intitulée De l’ombre dans laquelle sont rassemblés les récits des apprenants expliquant pourquoi ils ont connu des difficultés en lecture-écriture. La deuxième partie, dans laquelle l’histoire de la réalisation du livre est expliquée par les apprenants, s’intitule À la lumière. Enfin, dans De l’ombre à la lumière (troisième partie), la formatrice prend la parole pour évaluer le projet.

Roxane Thiels, « Traits voilés Traits dévoilés »…, no 144, décembre 2004-janvier 2005, pp. 18-19

Issu d’une collaboration entre le CeRAIC et Lire et Écrire Centre-Mons-Borinage, ce recueil rassemble l’expression de femmes sur les raisons intimes qui font qu’à un moment donné, elles ont fait le choix de porter le foulard ou de le laisser derrière elle. Le foulard y est partout présent, y compris dans les illustrations : photos, trames de fond, pagination…

Joëlle Dugailly, Un travail d’écriture exigeant doit-il aboutir à une publication ? Pas nécessairement !, no 144, décembre 2004-janvier 2005, pp. 20-23

L’article raconte la réalisation d’un recueil de nouvelles insolites intitulé Imagine et issu d’un atelier d’écriture coanimé avec l’écrivaine belge Françoise Pirart. Ce recueil qui n’a pas été diffusé à l’extérieur du groupe aurait pu aboutir à une édition mais personne dans le groupe n’a dit : « Si on en faisait un livre, si on le vendait, si on le mettait au centre de documentation… » L’étape vers l’édition n’a donc pas été franchie…

Jacqueline Demoitié, « D’une rive (à) l’autre », no 144, décembre 2004-janvier 2005, pp. 24-25

Réalisation de l’antenne hutoise de Lire et Écrire Liège-Huy-Waremme, en collaboration avec des associations locales. Le propos était ici de développer une approche multisensorielle (ouïe, toucher et gout) de l’œuvre d’art, puis de traduire et transmettre ses émotions dans un texte, un dessin ou une peinture.

Karyne Wattiaux, Mariska Forrest, « Entre Mots », no 144, décembre 2004-janvier 2005, pp. 26-30

Dix livres… dix livres qui ont chacun leur personnalité, celle de leur auteur, lettré ou illettré, qui a participé, avec d’autres, à un atelier d’écriture et d’arts plastiques. Dix livres qui ne sont cependant pas issus d’un travail individuel dans lequel chacun fait pousser sa petite fleur mais d’un travail collectif dans lequel chacun fait grandir tout le monde, ensemble et réciproquement. Coédition des Ateliers de la Banane et de Lire et Écrire Bruxelles.

Marie-France Reininger, « La facture », no 144, décembre 2004-janvier 2005, pp. 34-35

La facture parle d’un problème de facture d’électricité vécue par un apprenant du Collectif Alpha et transformé en fiction, puis en roman-image par le groupe, mêlant dessins, photos et collages. Ce livre est la version papier d’un CD-Rom réalisé en collaboration avec l’asbl FIJ.

Bernadette Bordhouxe, « Saveurs du monde », no 144, décembre 2004-janvier 2005, pp. 36-38

Ce livre qui fait penser à On mange d’abord avec les yeux (voir Recettes de cuisine en ateliers d’écriture, plus haut) est né d’un atelier de cuisine interculturelle. L’ouvrage, édité par Éclat de rire, mêle les recettes réalisées en atelier, la narration de souvenirs et d’anecdotes racontées en tables de conversation, le tout illustré par des photos réalisées lors des ateliers.

Pascale Hilhorst, « L’illettrisme, il faut le vivre… » : quand des apprenants prennent l’initiative de se dire au travers d’un livre, no 153, juin-juillet 2006, pp. 52-57

Dans la première partie, les auteurs, des apprenants du groupe alpha-francophone de Verviers, racontent des situations de leur vie quotidienne qui les ont marqués suite à leurs difficultés de lecture-écriture. Dans la seconde partie, ils expriment leur ressenti par rapport à ces difficultés : que se passe-t-il dans leur for intérieur ? Et, dans la troisième partie, ils disent comment ils arrivent à se débrouiller et à (re)prendre leur vie en main, ils nous interpellent pour qu’on les regarde autrement. Éditions Noir Foncé.

« Une histoire… Des souvenirs » (interview), no 160, octobre 2007, pp. 44-45

Après avoir visité la bibliothèque communale, des apprenantes d’un groupe de Manage (Lire et Écrire Centre-Mons-Borinage), les Formidames, ont décidé de faire un livre pour raconter la petite histoire de chacune. Elles ont également réalisé les illustrations (dessin, découpages, collages à partir de différents matériaux), aidées par un illustrateur professionnel.

Noemi Tiberghien, « La voix des 100 voix » : un projet d’écriture primé par le Fonds de la Poste, no 162, février 2008, pp. 73-77

Proses politiques, envolées lyriques, fables, chansons, histoires vraies, histoires fausses : un recueil de textes écrits en ateliers d’écriture par différents collectifs (détenus, demandeurs d’asile, groupes multiculturels) qui disent leur vision du monde. Un livre, réalisé par le CIEP Alpha de Namur (éditions La Belle Étoile), qui parle de choses sérieuses (la société, la vie, la mort…) avec humour, ferveur et poésie. Un livre qui bouscule, qui étonne, un livre qui pousse à penser que « notre société aura vraiment la force de se transformer quand la voix des penseurs qui réfléchissent le malaise social et celle du peuple qui vit les problèmes parviendront à se rencontrer et à nouer le dialogue. »

Pascale Hilhorst, Écrire sur la vie à travers le projet « Gagnants à l’Unisson », no 166, novembre 2008, pp. 15-20

Le projet d’écrire ce livre est né dans un groupe d’apprenants de Lire et Écrire Verviers se retrouvant une fois par semaine en atelier d’écriture. Écrire « pour exorciser ses démons », « pour effacer des mauvaises cicatrices »…, mais aussi « pour apprendre ensemble », « pour se sentir libres », « pour sortir gagnants », « pour vivre à l’unisson »… L’écriture est une mise à distance par chacun de son vécu et une réflexion sur le sens de sa vie, le sens de la vie… et, par le retour en groupe, une confrontation des points de vue des uns et des autres. Éditions Noir Foncé.

Pascale Lassablière, « Les Rebelles de l’illettrisme » ou le vécu de l’illettrisme raconté en bande dessinée, no 179, juin 2011, pp. 9-12

Huit personnes ayant des difficultés avec la lecture et l’écriture, et qui pour s’en sortir ont fait la démarche de s’inscrire en alphabétisation à Lire et Écrire Verviers, racontent leur histoire sous forme de BD. Dessinées par un professionnel, les planches ont fait l’objet de plusieurs allers-retours entre le dessinateur et les apprenants pour que le résultat final soit au plus près de leurs propos. Comme d’autres, ils veulent ainsi changer le regard sur l’illettrisme. Édité par Lire et Écrire Communauté française.

Publications n’ayant fait l’objet que d’une courte présentation

À l’instar de celles qui sont présentées ci-dessus ou dans les articles de ce Journal de l’alpha, d’autres publications témoignent de la richesse et de la diversité de la production écrite (témoignages, récits, romans…) des centres d’alphabétisation ou des organismes s’adressant à des personnes habituellement exclues de la culture écrite. En fonction des moyens disponibles et de la finalisation du travail d’écriture et de mise en page, certains de ces écrits ont été publiés sous forme de simples brochures, tandis que d’autres ont bénéficié d’une belle édition. Tous témoignent néanmoins d’une volonté d’écrire et du plaisir que les participants ont éprouvé à prendre la plume [2]. Voici ces autres publications :

  • Le secret de Flora (roman collectif, Lire et Écrire Bruxelles), no 48, septembre 1988, p. 8
  • Sorties de l’ombre : 10 ans d’itinéraire vers une prise de parole (témoignages, le GAFFI), no 51, janvier-février 1989, pp. 8-9
  • L’enfant qui voulait voler (roman collectif par des détenus de la prison de Jamioulx, FUNOC), no 63, février 1991, p. 10
  • Jamais trop tard (roman écrit par un groupe du Collectif Alpha, édité par Lire et Écrire Bruxelles), no 71, février-mars 1992, p. 18
  • On se dit, on s’écrit, on nous lit (écrits d’apprenants, Lire et Dire, Chinon), no 72, avril-mai 1992, p. 12
  • Contes de sable : contes populaires du Maroc (par des femmes en formation alpha au Collectif des Femmes, Éd. La Rose des Vents), no 81, octobre-novembre 1993, p. 33
  • Là-bas est un paradis (roman collectif produit par le CEFREP en association avec d’autres partenaires, Loire), no 87, octobre-novembre 1994, p. 33
  • Le chemin de la lettre (abécédaire-photo, Collectif Alpha, Éd. Labor), no 114, décembre 1999-janvier 2000, p. 13
  • Marie-France Reininger, Nouvelles littératures pour nouveaux lecteurs (présentation d’une quinzaine d’écrits [3]), no 114, décembre 1999-janvier 2000, pp. 33-34
  • Muriel Bernard, Lire et Écrire Bruxelles (ré)édite (article présentant, entre autres, quelques ouvrages d’apprenants à l’occasion de leur réédition par Lire et Écrire Bruxelles), no 135, juin-juillet 2003, pp. 24-25
  • Légendes de porcelaines (carnet-recueil né d’ateliers d’écriture, Lire et Écrire Bruxelles Sud-Est), no 155, novembre 2006, p. 68
  • Aux grands mots les Croquemitaines (textes personnels et imaginaires produits en atelier d’écriture, Alex/Ré,-Actifs, Nord-Pas de Calais), no 159, juillet-aout 2007, p. 98
  • Des histoires à raconter… (album, Collectif Alpha), no 162, février 2008, p. 82
  • D’où je viens… Je vais où ? Petites et Grandes Histoires de Vie (écrits d’apprenants, Lire et Écrire Verviers, Éd. Noir Foncé), no 177, février 2011, pp. 64-65
  • Les Délices des Formidames (recettes de cuisine, groupe de Manage de Lire et Écrire Centre-Mons-Borinage), no 178, avril 2011, pp. 108-109

Pour aller à la rencontre du livre

Ouverture des bibliothèques publiques aux faibles lecteurs

Une série d’articles rendent compte de collaborations et de partenariats entre des bibliothèques publiques et Lire et Écrire ou des associations locales pour mener une réflexion commune et développer des projets comme un dépôt d’ouvrages dans les associations, la création d’un rayon spécifique rassemblant des ouvrages faciles d’accès, l’organisation d’un concours d’écriture, l’ouverture et/ou l’organisation d’animations en salle de lecture (séances de lecture à voix haute, ateliers d’écriture…) :

Contrairement à ces articles, tous positifs, un article témoigne de la difficulté pour une bibliothèque, pourtant motivée, de réellement changer de regard et de modifier en profondeur ses pratiques pour accueillir de nouveaux lecteurs :

D’autres types de projets permettent également la rencontre avec le livre. En voici deux présentés dans le Journal de l’alpha. Le premier consistait à distribuer des livres neufs aux habitants de quartiers populaires ; dans le second, la formatrice a amené les apprenants dans un magasin de livres de seconde main :

La création de bibliothèques ou de centres de ressources dans les associations d’alpha

Pour que les apprenants deviennent destinataires d’écrits, des associations ouvrent une bibliothèque dans leurs locaux : pour permettre un accès plus facile au livre (prêt de livres), pour y organiser des animations autour du livre, pour centrer l’apprentissage sur la lecture de livres, pour mettre à disposition des apprenants un centre de ressources, pour initier au classement en bibliothèque publique… Des articles rendent compte de différentes initiatives et de la manière dont les apprenants sont accompagnés pour faciliter la rencontre avec le livre :

  • Patrick Michel, Quand des illettrés deviennent lecteurs, no 41, octobre 1987, pp. 3-4
  • Mara Tramontin, Une bibliothèque créée par les apprenants, no 70, janvier 1992, p. 6
  • Patrick Michel, Les avatars d’un projet ambitieux : une bibliothèque dans un centre d’alphabétisation, cinq ans après…, no 70, janvier 1992, pp. 7-9
  • Agnès Mattard, Initiation à l’utilisation d’une bibliothèque publique, no 71, février-mars 1992, pp. 4-5
  • Anne Nandrin, Rosemarie Nossaint, Mara Tramontin, Devenir autonome en lecture, no 104, avril-mai 1998, pp. 20-22
  • Joëlle Dugailly, Aller à la rencontre du livre, no 104, avril-mai 1998, pp. 23-25
  • Michèle Sarbourg, Un APP pour les non-lecteurs, no 104, avril-mai 1998, pp. 26-27
  • Isabelle Albasini, Isabelle Dauchot, Créer et animer une bibliothèque avec les participants, no 141, juin-juillet 2004, pp. 6-8
  • Sandrina Destaerke, Chrystel Dhondt, Une expérience de création de bibliothèque, no 141, juin-juillet 2004, p. 9
  • Marie-France Reiniger, Quels usagers et quel usage de l’espace consacré aux livres, no 141, juin-juillet 2004, pp. 10-11
  • Myriam Dekeyser, France Fontaine, Découvrir les livres avant de monter une bibliothèque, no 141, juin-juillet 2004, p. 23
  • Bénédicte Verschaeren, Un atelier bibliothèque personnalisé… moment pour lire seul avec un livre, moment de travail individualisé, no 160, octobre 2007, pp. 57-58

Ailleurs, des paniers à lire ou des minibibliothèques ont été constitués pour favoriser la circulation des livres dans et entre les associations :

Des animations enfants-parents autour du livre

D’un côté des parents non lecteurs, de l’autre des enfants pas encore lecteurs, en voie de le devenir ou déjà lecteurs. Comment développer des synergies pour améliorer la lecture des uns et des autres, pour développer le gout de lire et l’échange autour du livre ? Des centres d’alpha, des écoles de devoirs, des lieux de consultation de la petite enfance… ont pris des initiatives. Celles-ci témoignent que des actions en adéquation avec le public peuvent être porteuses de changements : appropriation du livre, prise de pouvoir sur sa vie, celui que confère le statut de lecteur et celui de parent. Les articles suivants, tous issus du numéro Parents non lecteurs - enfants lecteurs, rendent comptent de cette approche du livre :

  • Michel Defourny, Le livre de jeunesse ou le plaisir de lire avec ses enfants, no 78, mars-avril 1993, pp. 4-5
  • Véronique Jannin, Isabelle Emegenbrin, Ana Fernandez, Véronique Piot (interview de), Des mères et leurs enfants dans les centres d’alpha, no 78, mars-avril 1993, pp. 6-7
  • Chantal Évrard, De l’animation… à la vente de livres pour les tout-petits, no 78, mars-avril 1993, p. 8
  • Patrick Michel, Parents et enfants dans l’école : ruptures ou retrouvailles ?, no 78, mars-avril 1993, pp. 10-11
  • Anne-Françoise Schoefs, Une volonté de rencontre, de reconnaissance…, no 78, mars-avril 1993, p. 12
  • ATD Quart Monde, Partage du savoir autour du livre, no 78, mars-avril 1993, pp. 17-18

Des animations-lectures ou démarches autour du livre ou d’un livre en particulier

Antoine Lubrina, Le gout de la lecture et de l’écriture, no 77, février 1993, pp. 12-15 (article repris de Dialogue, no 68, novembre 1989, pp. 21-23, sous le titre À la prison de Fleury-Mérogis : quel sens peuvent avoir la lecture et l’écriture)

Les détenus peuvent devenir lecteurs si on leur propose des livres qui leur parlent. Et ceux qui leur parlent ne sont pas nécessairement ceux que l’on pourrait croire.

Collectif Alpha, L’évocation du temps passé, no 89, juin-juillet 1995, p. 41

Fiche pédagogique pour travailler l’emploi du temps à partir de la lecture d’un extrait du roman Jour de silence à Tanger de Tahar Ben Jelloun et d’un extrait de la BD Soledad : le dernier bonheur de Tito.

Marie-France Reiniger, À la découverte des livres, no 107, octobre-novembre 1998, pp. 19-20
Kristine Moutteau, À chaque extrait son livre, no 107, octobre-novembre 1998, pp. 21-22

Deux fiches pédagogiques pour apprivoiser les livres, découvrir leur fonction (types de livres) et en analyser les indices formels.

Christiane Engels, L’herbe de mort, no 107, octobre-novembre 1998, pp. 23-25

Fiche pédagogique pour développer des stratégies de recherche et formuler des hypothèses en lien avec une nouvelle d’Agatha Christie : Miss Marple au club du mardi.

Luc Collès, Regards croisés sur des textes littéraires, no 110, avril-mai 1999, pp. 12-15

Pistes de lecture dans le cadre d’un travail interculturel, illustrées par un exemple : la lecture d’un extrait de Béni ou le Paradis privé d’Azouz Begag.

Régine Oliva, Un atelier de lecture à voix haute : le sens au-delà de l’appréhension immédiate, no 126, décembre 2001-janvier 2002, pp. 21-25

Conçu comme un art de la scène, l’atelier lecture à voix haute de Régine Oliva permet de découvrir des textes d’auteurs, de conscientiser chacun à son rapport à l’écrit… et, bien sûr, de contrôler ses émotions lorsqu’il prend la parole en public.

Paule Van Roy, Animation autour du <« Rêve de Marceline », no 135, juin-juillet 2003, pp. 16-17

Fiche pédagogique de lecture du livre Le rêve de Marceline (voir plus haut) : une démarche pour sauter l’obstacle de la longueur d’un texte avec des lecteurs débutants.

Éveline Marlaire, De la musique et de la magie des mots à haute voix, no 140, avril-mai 2004, pp. 9-11

Une bibliothécaire partage sa passion pour les livres et la lecture à travers des animations lecture vivante à Alpha Gembloux.

Nadia Toungouz, Partir du livre pour s’exprimer, no 140, avril-mai 2004, pp. 12-13

Fiche pédagogique proposant une animation tout public qui aboutit, à partir de la lecture d’un album de jeunesse (Moi, Ming de Clotilde Bernos et Nathalie Novi), à des activités d’expression par la peinture et l’écriture.

Véronique Perpinien, La lettre et l’image pour (re)construire un récit, no 140, avril-mai 2004, pp. 14-15

Fiche pédagogique proposant une démarche de découverte de l’album Le jardin secret de Lydia (de Sarah Stewart et David Small) écrit sous forme d’échange de lettres entre Lydia et sa famille.

Léo Burquel, Apprenants lecteurs ?, no 140, avril-mai 2004, p. 16

Pas toujours facile d’initier les apprenants à la lecture-plaisir… Léo Burquel en témoigne avec la lecture du livre Le vieil homme et la mer d’Hemingway.

Emmanuelle Henrard, Quand la lecture suscite des émotions…, no 140, avril-mai 2004, pp. 17-18

Lecture du livre Oscar et la dame rose d’Éric-Emmanuel Schmitt choisi par la formatrice pour permettre aux apprenants de vibrer, d’être touchés, de s’exprimer, et pour les tenir en haleine au fil des séances de travail. La démarche a été développée et approfondie au fur et à mesure des questions, des demandes et des besoins qui s’exprimaient.

Rolande Denis, Un roman policier, un auteur et son univers en alpha, no 140, avril-mai 2004, pp. 19-22

En vue de préparer une sortie à Liège, un circuit pédestre de découverte autour de lieux évoquant Simenon et son œuvre, cet article présente une démarche pédagogique en plusieurs étapes : découverte du roman policier, du commissaire Maigret, de la biographie de l’auteur, et enfin, du livre Maigret tend un piège.

Régine Oliva, La littérature fantastique, no 140, avril-mai 2004, pp. 23-25

L’auteure, qui veut démystifier le livre et autoriser une lecture de la complexité qui fonde les relations humaines et le rapport au monde, choisit d’ouvrir à l’universel par la lecture d’albums de littérature fantastique.

Marie Delcominette, Le récit de vie, un bestseller, no 140, avril-mai 2004, pp. 26-28

Pour que les apprenants puissent se reconnaitre dans le vécu de Marceline, la formatrice a choisi son récit (voir plus haut) comme première démarche de lecture intégrale d’un livre. La démarche proposée est différente de celle présentée précédemment par Paule Van Roy (voir plus haut).

Patrick Michel, Pourquoi lire des livres avec des groupes d’alpha ?, no 140, avril-mai 2004, pp. 29-31

Réponse à la question posée dans le titre de l’article à travers une démarche autour de l’album Mon ami Jim de Kitty Crowther. Article où l’on découvre que lire c’est rencontrer ce qui se passe dans la tête d’un autre pour mieux comprendre ce qui se passe dans la sienne.

Lucien Berghmans, Le droit à la littérature pour tous !, no 140, avril-mai 2004, pp. 32-33

Faire découvrir la littérature française et quelques-uns de ses grands écrivains, autre catégorie d’écrits que ceux que l’on produit/utilise habituellement en alpha, voilà les raisons qui motivent Lucien Berghmans à donner ce cours où on lit La Fontaine, Rimbaud, Eluard… à voix haute après un cheminement de découverte de l’auteur, de son œuvre et du texte choisi.

Axelle Gérard, Apprendre avec le livre en méthode naturelle de lecture et d’écriture, no 140, avril-mai 2004, pp. 36-39

Démarche de lecture-écriture autour de l’album Le grand-père d’Allen Say : écriture d’un texte personnel précédant la découverte du livre, reconstruction du voyage du grand-père, écriture de son propre voyage d’immigré(e), exploitation des découvertes grammaticales… et préparation d’une présentation du livre pour le Printemps de l’alpha.

Christophe Garsou, Le livre dans la remise à niveau, no 140, avril-mai 2004, pp. 40-41

Autour du livre Le pays où l’on n’arrive jamais d’André Dhôtel, il s’agit ici d’un travail individuel en APP (atelier pédagogique personnalisé) avec un stagiaire qui avait émis la demande d’utiliser un livre comme support pour sa remise à niveau en français.

Catherine Delbar, Anne Gilis, Vanessa Déom, Pour démarrer les ateliers, no 160, octobre 2007, p. 7

Deux petites animations pour mettre dans l’ambiance livres.

Patrick Michel, « Petit-Bond & l’étranger » : ou comment un cochon, une grenouille et un rat nous font réfléchir aux préjugés, no 169, juin 2009, pp. 48-52

Le texte raconte comment les formateurs ont abordé la découverte d’un album de Max Velthuijs et comment très vite les apprenants se sont emparés de l’histoire et de ses significations.

Des ouvrages pour les formateurs

Le Journal de l’alpha a aussi publié des présentations d’ouvrages et des sélections bibliographiques susceptibles d’orienter le formateur ou toute autre personne intéressée par des animations, des démarches ou des outils centrés sur l’accès à la culture écrite :


[1Un fichier des livres coups de cœur de chaque édition du Printemps de l’alpha est disponible à Lire et Écrire Communauté française dans la limite du stock disponible (contact : lire-et-ecrire@lire-et-ecrire.be). Il est également téléchargeable.

[2Les publications reprises dans cette recension – parce qu’elles ont fait l’objet d’une présentation dans le Journal de l’alpha – ne constituent évidemment qu’une partie de l’ensemble de celles qui ont vu le jour.

[3Présentation conçue dans la ligne de l’article Du récit de vie au roman collectif : naissance d’une nouvelle littérature (voir plus haut), soit une présentation de nouveaux écrits, de la plume de personnes habituellement éloignées de la culture écrite, susceptibles d’intéresser un public de nouveaux lecteurs.